NOUVELLE CONVENTION : VERS UN HOLD UP DE NOTRE SOCLE SOCIAL
La Covid-19 a mis le monde sous une chape de plomb en matière de libertés et de droits. Dans le même temps, le syndicat patronal de la branche (UIMM) via les négociations du champ conventionnel tente de casser tous nos droits construits au cours du 20ème siècle.
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SAFRAN
Après plus d’un semestre d’application des accords ATA et APLD et dans un contexte toujours incertain quant à la reprise d’une vie « normale », il semble que de plus en plus de directions s’autorisent des largesses préjudiciables aux salariés.
ATA : RESTONS VIGILANTS
Sur plusieurs sites, les salariés dénoncent des situations anormales et incompatibles avec les accords groupe :
• heures supplémentaires pour des salariés ayant par ailleurs des jours de chômage partiel.
• pression aux départs ou à la mobilité alors que l’accord prévoit le volontariat.
Dans certaines sociétés les directions s’appuient de plus en plus sur des motifs dérisoires pour justifier des licenciements.
La CGT dénonce ces pratiques, elles sont contraires à l’esprit général de l’accord ATA.
L’APLD ET SES LIMITES
Sur plusieurs sites, les salariés ont été maintenus à un taux supérieur à 50 % d’inactivité pendant le premier semestre d’application. Les salariés devraient donc repasser, sur le second semestre, à un taux d’activité leur permettant d’atteindre une moyenne inférieure ou égale à 50 % de chômage. Certaines directions semblent, dans l’incapacité de garantir une activité suffisante et cherchent des solutions pour gérer la situation. Pour la CGT, la situation est claire, l’employeur doit remettre en activité les salariés ou les rémunérer à 100 % sur la période excédant les 50 % d’inactivité.
LES CONTRAINTES SANITAIRES
La CGT a relevé des cas de contestation par certaines directions quant aux déclarations de collègues comme cas contact, voulant limiter l’effet à court terme sur un service.
Ces pratiques sont inacceptables et vont à l’encontre des exigences sanitaires liées à la situation.
L’ACTUALITÉ DU GROUPE
DES DIVIDENDES DISTRIBUÉS
Safran a affiché, malgré la crise, un taux de rentabilité à deux chiffres. Par ces résultats, le groupe justifie une redistribution des bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires. La CGT ne peut accepter sans mot dire cette situation car, les effets de la crise, ce sont en premier lieu les salariés qui les ont payés avec une diminution des effectifs de près de 30 %. Des milliers de salariés ont été remerciés avec autant de familles impactées. L’argent du contribuable participe largement aux résultats du groupe, d’autant que les aides pour la relance de la filière profitent à la pérennisation à long terme des revenus de Safran.
L’effort consenti par chacun au travers de la modération salariale prévue par l’accord ATA (signé par la CGT) aurait mérité la renonciation aux dividendes de la part des actionnaires pour cette année 2021.
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